Contrer les pièges de l’hiver
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Contrer les pièges de l’hiver
L’hiver entraîne des conditions de circulation particulières, surtout
pour les motards. Même si le réseau routier est surveillé, les
conditions météorologiques et les mesures de viabilisation mises en
œuvre varient d’une route à l’autre. Rappel des précautions à prendre
en deux-roues.
Holiday on ice
Même si les effets de la décentralisation semblent
réduire leurs moyens, les DDE assurent un service hivernal sur nos
routes du 15 novembre au 15 mars.
Des agents peuvent nous renseigner sur les lieux en cours de
traitement, mais aussi recueillir nos informations pour adapter leur
action.
En outre, ils disposent d’un bulletin spécifique de Météo
France, adapté au service hivernal et réactualisé toutes les 3 heures.
Les données sont mises en ligne ainsi que sur les boîtes vocales (DDE, Météo France).
Quatre niveaux de difficultés de circulation ont été définis, le dernier correspondant à un blocage généralisé.
Engins à éviter
Durant cette période, 9.000 engins de salage ou de dégagement sillonnent nos routes.
Ils peuvent surprendre d’autant plus qu’ils doivent maintenir l’allure pour être efficaces.
Les projections (lames, évacuateurs, fraises...) peuvent saucer de neige et de sel (extrait par un disque rotatif à l’arrière de l’engin) le motard qui les croise.L’idéal est de couper les gaz et de se ranger sur la droite de la chaussée à leur approche.
Glisse à retardement
L’autre piège à déjouer est de canaliser l’excès de
confiance que peuvent susciter le passage d’un chasse-neige et
l’épandage de sel. En effet, la fusion du verglas ou de la neige
résiduelle n’intervient qu’environ 20 minutes après le passage de
l’engin.
Il est donc inutile et dangereux de rouler juste derrière une
épandeuse en pensant que l’adhérence est redevenue normale. En outre,
dans certaines conditions (température, vent, pluie...), le salage peut s’avérer totalement inefficace.
Pire, il devient même dangereux car il maintient une humidité
constante sur la chaussée et produit une pellicule glissante lorsqu’il
s’accumule. Une autre intervention de viabilisation est le « sablage ».
Des abrasifs sont répandus pour « clouter » la surface gelée (ils ne la font pas fondre).
Si nous roulons rarement sur la glace vive ou la neige
damée, nous pouvons nous faire surprendre juste après leur fonte par
l’accumulation de graviers (rarement signalée puisqu’il ne s’agit pas officiellement d’un gravillonnage).
Bref, la vigilance s’impose quand les conditions d’adhérence sont précaires mais aussi juste après leur retour à la normale.
pour les motards. Même si le réseau routier est surveillé, les
conditions météorologiques et les mesures de viabilisation mises en
œuvre varient d’une route à l’autre. Rappel des précautions à prendre
en deux-roues.
Holiday on ice
Même si les effets de la décentralisation semblent
réduire leurs moyens, les DDE assurent un service hivernal sur nos
routes du 15 novembre au 15 mars.
Des agents peuvent nous renseigner sur les lieux en cours de
traitement, mais aussi recueillir nos informations pour adapter leur
action.
En outre, ils disposent d’un bulletin spécifique de Météo
France, adapté au service hivernal et réactualisé toutes les 3 heures.
Les données sont mises en ligne ainsi que sur les boîtes vocales (DDE, Météo France).
Quatre niveaux de difficultés de circulation ont été définis, le dernier correspondant à un blocage généralisé.
Engins à éviter
Durant cette période, 9.000 engins de salage ou de dégagement sillonnent nos routes.
Ils peuvent surprendre d’autant plus qu’ils doivent maintenir l’allure pour être efficaces.
Les projections (lames, évacuateurs, fraises...) peuvent saucer de neige et de sel (extrait par un disque rotatif à l’arrière de l’engin) le motard qui les croise.L’idéal est de couper les gaz et de se ranger sur la droite de la chaussée à leur approche.
Glisse à retardement
L’autre piège à déjouer est de canaliser l’excès de
confiance que peuvent susciter le passage d’un chasse-neige et
l’épandage de sel. En effet, la fusion du verglas ou de la neige
résiduelle n’intervient qu’environ 20 minutes après le passage de
l’engin.
Il est donc inutile et dangereux de rouler juste derrière une
épandeuse en pensant que l’adhérence est redevenue normale. En outre,
dans certaines conditions (température, vent, pluie...), le salage peut s’avérer totalement inefficace.
Pire, il devient même dangereux car il maintient une humidité
constante sur la chaussée et produit une pellicule glissante lorsqu’il
s’accumule. Une autre intervention de viabilisation est le « sablage ».
Des abrasifs sont répandus pour « clouter » la surface gelée (ils ne la font pas fondre).
Si nous roulons rarement sur la glace vive ou la neige
damée, nous pouvons nous faire surprendre juste après leur fonte par
l’accumulation de graviers (rarement signalée puisqu’il ne s’agit pas officiellement d’un gravillonnage).
Bref, la vigilance s’impose quand les conditions d’adhérence sont précaires mais aussi juste après leur retour à la normale.
Invité- Invité
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