Wakan une moto Héraultaise
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Wakan une moto Héraultaise
Wakan, une moto haute couture héraultaise née des mains de Joël Domergue (source Midi Libre)
La mécanique peut-elle être du ressort de l'art, l'oeuvre industrielle posée sur un socle, admirée ? Le Musée d'art moderne new-yorkais, le Moma, qui fit entrer dans sa collection l'auto d'une firme italienne depuis des lustres disparue, donna son opinion. Au sujet de sa moto, Joël Domergue en épouse les mots.
Beauté plastique, pureté de forme ou brutalité du contraste, noblesse des matériaux, investissement émotionnel et intellectuel. Le sien est de presque six années, pour mener à bien la conception, l'industrialisation d'un engin mécanique guidé par l'originalité et « ces sportives américaines des années 60 », les muscles cars : gros moteur, puissant, souple.
La Wakan a le coeur américain, un moteur S & S, « quart d'un V8 », 1 640 cm3 à la voix de
baryton, serti dans une moto dessinée pour en magnifier la virilité et les lignes, comme autrefois Shelby forçait les délicates carrosseries anglaises des AC pour en faire la Cobra. Il y a d'ailleurs plus qu'une analogie : les deux bandes barrant la moto évoquent Le Mans et la
gloire de ces roadsters, le parti pris se défie de la banalité.
Cet engin, Joël Domergue y consacre sa vie professionnelle depuis mars 2003. Une maquette faite de ses mains il y a plus de dix ans en jeta l'esprit avant qu'un dessin et plus tard une ébauche de bois, de fer et de carton n'en fixent les cotes, qu'enfin l'informatique participe à
modéliser le tout.
Mais parce que le concepteur de la Wakan n'est pas un homme de coups, c'est « dès le début un projet industriel » qu'il élabore, projet « qui n'attend plus qu'une poussée sur un bouton pour démarrer. »
Dès fin 2005, roulait le premier Roadster, dédié au développe ment, à l'optimisation de la machine. Le process industriel, lui, est alors déjà en place : E & M, société de Joël Domergue, propriétaire de la marque Wakan, a réuni 1,33 M€, financé l'outillage, déposé ses brevets, convaincu les fournisseurs, tandis que le bel engin , épuré, paraît dans certains salons, éprouve ses composants sur la route, franchit la barrière de l'homologation.
« Légèreté, étroitesse, simplicité, modernité et intemporalité, caractère moteur »
définissent cette moto racée et ramassée dont une poignée d'éléments,
pas plus, ne sont pas de la main de Joël Domergue, puis "forgés" dans
l'aluminium, le carbone ou l'acier.
Aujourd'hui, dix Wakan roulent, quatre sont en voie d'assemblage, cinquante commandées et
leurs pièces à la fabrication. D'ici fin octobre, l'unité d'assemblage sera fixée en périphérie de Montpellier. Six salariés s'ajouteront aux quatre de l'équipe actuelle autour des bancs de montage, qui recevront les cinquante châssis en début d'année 2009. Le patron est serein,
malgré « la prise de risque. 200 Roadster et nous sommes à zéro. 300 par an, c'est bien ; 500, ce sera merveilleux », glisse-t-il, lui qui a fait le tour des enjeux.
« A 33 500 €, nous nous situons dans l'entrée du haut de gamme, outre-Atlantique. Et ils ne connaissent pas la crise. » L'ingénieur héraultais a basé sur les USA le succès de son entreprise ; mais c'est ici, dans « ma région », qu'il entend l'implanter dans la durée.
(fin de citation)
La mécanique peut-elle être du ressort de l'art, l'oeuvre industrielle posée sur un socle, admirée ? Le Musée d'art moderne new-yorkais, le Moma, qui fit entrer dans sa collection l'auto d'une firme italienne depuis des lustres disparue, donna son opinion. Au sujet de sa moto, Joël Domergue en épouse les mots.
Beauté plastique, pureté de forme ou brutalité du contraste, noblesse des matériaux, investissement émotionnel et intellectuel. Le sien est de presque six années, pour mener à bien la conception, l'industrialisation d'un engin mécanique guidé par l'originalité et « ces sportives américaines des années 60 », les muscles cars : gros moteur, puissant, souple.
La Wakan a le coeur américain, un moteur S & S, « quart d'un V8 », 1 640 cm3 à la voix de
baryton, serti dans une moto dessinée pour en magnifier la virilité et les lignes, comme autrefois Shelby forçait les délicates carrosseries anglaises des AC pour en faire la Cobra. Il y a d'ailleurs plus qu'une analogie : les deux bandes barrant la moto évoquent Le Mans et la
gloire de ces roadsters, le parti pris se défie de la banalité.
Cet engin, Joël Domergue y consacre sa vie professionnelle depuis mars 2003. Une maquette faite de ses mains il y a plus de dix ans en jeta l'esprit avant qu'un dessin et plus tard une ébauche de bois, de fer et de carton n'en fixent les cotes, qu'enfin l'informatique participe à
modéliser le tout.
Mais parce que le concepteur de la Wakan n'est pas un homme de coups, c'est « dès le début un projet industriel » qu'il élabore, projet « qui n'attend plus qu'une poussée sur un bouton pour démarrer. »
Dès fin 2005, roulait le premier Roadster, dédié au développe ment, à l'optimisation de la machine. Le process industriel, lui, est alors déjà en place : E & M, société de Joël Domergue, propriétaire de la marque Wakan, a réuni 1,33 M€, financé l'outillage, déposé ses brevets, convaincu les fournisseurs, tandis que le bel engin , épuré, paraît dans certains salons, éprouve ses composants sur la route, franchit la barrière de l'homologation.
« Légèreté, étroitesse, simplicité, modernité et intemporalité, caractère moteur »
définissent cette moto racée et ramassée dont une poignée d'éléments,
pas plus, ne sont pas de la main de Joël Domergue, puis "forgés" dans
l'aluminium, le carbone ou l'acier.
Aujourd'hui, dix Wakan roulent, quatre sont en voie d'assemblage, cinquante commandées et
leurs pièces à la fabrication. D'ici fin octobre, l'unité d'assemblage sera fixée en périphérie de Montpellier. Six salariés s'ajouteront aux quatre de l'équipe actuelle autour des bancs de montage, qui recevront les cinquante châssis en début d'année 2009. Le patron est serein,
malgré « la prise de risque. 200 Roadster et nous sommes à zéro. 300 par an, c'est bien ; 500, ce sera merveilleux », glisse-t-il, lui qui a fait le tour des enjeux.
« A 33 500 €, nous nous situons dans l'entrée du haut de gamme, outre-Atlantique. Et ils ne connaissent pas la crise. » L'ingénieur héraultais a basé sur les USA le succès de son entreprise ; mais c'est ici, dans « ma région », qu'il entend l'implanter dans la durée.
(fin de citation)
Invité- Invité
Re: Wakan une moto Héraultaise
superbe , un amoureux de moto qui monte son entreprise , ça va changer le monde du 2 roues .
Re: Wakan une moto Héraultaise
the pat a écrit:superbe , un amoureux de moto qui monte son entreprise , ça va changer le monde du 2 roues .
tu a dit exactement se que je voulais dire donc je vais pas répété
Invité- Invité
Re: Wakan une moto Héraultaise
il est passe sur moto journal il n'y a pas tres longtemps...
ca vaudrait le coup de decouvrir ses machines non ?
ca vaudrait le coup de decouvrir ses machines non ?
Invité- Invité
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